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Réserves et pensionnats

En 1880, les bisons ont disparu. Les propriétaires de ranchs commencent à dresser des clôtures sur leurs terres et les colons construisent des villes. La façon de vivre des Niitsitapi change à jamais.

Leurs ressources en nourriture s’amenuisant, les Niitsitapi se déplacent vers les réserves, dans l’attente des promesses d’aide qu’ils croient avoir reçues du gouvernement. Mais la rapidité des changements surprend aussi ce dernier, et il n’y a aucun mécanisme pour venir en aide aux Niitsitapi. Les rations fournies aux réserves contiennent souvent de la viande contaminée et de la farine moisie. Les semences sont mêlées de mauvaises herbes et les harnais sont faits de cuir mal tanné. Le gouvernement considère de plus en plus les Premières nations comme un fardeau financier.

L’une des solutions à ce « problème » est d’envoyer les enfants à l’école. Les Premières nations espèrent les voir obtenir les connaissances nécessaires pour vivre dans un monde nouveau. Mais les écoles ont plutôt essayé de détruire leur sentiment d’appartenance, leur identité et leur structure familiale.

Les écoles deviennent un important outil d’assimilation. Les pratiques rituelles, comme le port des peintures traditionnelles, sont défendues et l’utilisation de la langue pied-noir interdite. Les garçons et les filles sont séparés et ne savent pas comment se comporter avec les autres et les respecter. Les enfants sont enlevés à leur famille et sont ainsi privés de la possibilité d’apprendre l’art, l’amour et le respect de leurs parents.

Les actes de violence sexuelle et physique commis par le personnel et les élèves sont monnaie courante. Les enfants sont sans défense. Ils adoptent le comportement institutionnel – l’intimidation des jeunes et des faibles, le mépris et la méchanceté envers les autres. Les pensionnats créent de nombreuses personnes dysfonctionnelles, avec une pauvre estime de soi, entraînant une société dysfonctionnelle. Ce processus s’est poursuivi pendant cinq ou six générations. La guérison sera longue.

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