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Naapiikoan (les Blancs)
Quand les premiers commerçants de fourrure sont entrés dans notre territoire, ils ont eu des comportements étranges et incorrects. Nous n'avons pas compris leur langue ni leurs agissements. Ils nous ont rappelé les légendes des Napi. Nous leur avons donné le nom de Naapiikoan (les Blancs). Nous n'avions pas besoin des produits qu'ils offraient et avons refusé de faire le long voyage jusqu'à leurs forts.
Chronique d’hiver
1784 – Arrivée des premiers blancs aux cheveux courts.
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Tiré du
Bull Plume's Winter Count
Collection du musée Glenbow |
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La vente de naama (fusils) à nos voisins
Nous refusons que ces nouveaux venus fassent du commerce avec nos voisins. Mais ils réussissent à traverser les montagnes et à vendre des naama (fusils) aux Tu'naxa qui habitent le versant ouest. Les Tu'naxa attaquent quelques camps Piikani et tuent de nombreuses personnes.
Chronique d’hiver
1811 –
Notre entrée en guerre forcée.
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Tiré du
Bull Plume's Winter Count
Collection du musée Glenbow |
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Postes de traite
Nous accueillons les commerçants de fourrures parce que nous avons besoin des nouveaux outils qu'ils nous apportent. Mais nous refusons qu'ils construisent des forts permanents dans notre territoire. Ils érigent leurs forts le long des limites de nos terres.
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Pour voir la carte agrandie (76KB)
Postes de traite des fourrures
Collection du musée Glenbow
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Aapiksssin
(Variole)
Les commerçants apportent aussi des choses qui nous nuisent. Une grande épidémie de aapiksssin (variole) frappe notre peuple en 1837. Plus de 6 000 d'entre nous en meurent, ce qui représente les deux tiers de notre population.
Chronique d’hiver
1837 – Year of smallpox.
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Tiré du
Bull Plume's Winter Count
Collection du musée Glenbow |
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Produits de traite
Nous transformons une grande partie des produits que nous obtenons. Ainsi, nous cousons les akaisatstsaa (couvertures) pour en faire des manteaux à capuche ou capotes. Nous scions les canons des naama (fusils), pour faciliter le tir à dos de cheval. Nous aplatissons les cerceaux des barils pour en faire des racloirs pour les peaux. Nous écrasons les pièces de cuivre et les transformons en cônes qui, attachés aux franges des chemises ou des robes, produisent un son musical.
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Collection du musée Glenbow |
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